mardi 31 octobre 2017

[A la découverte...] #2 - Le Muséum d'Histoire Naturelle: Galerie de la Paléontologie et d'Anatomie comparée



Il y a quelques temps, j'ai eu la chance de découvrir une des galeries du Muséum d'Histoire Naturelle, celle de la Paléontologie à Paris.

En toute honnêteté, je m'y suis rendue car je suis encore étudiante et l'entrée était donc gratuite. Si je ne trouvais pas la visite très intéressante, il n'y aurait pas eu beaucoup à perdre. Du coup, je ne m'attendais clairement à pas grand chose, voire à rien. A part des os et des squelettes. #Obvious




Cette visite peut être résumée en un mot: magique. 

C'était comme entrer dans un autre monde, une époque ancienne où toutes les découvertes, même les plus farfelues semblent possible, et dans lequel il reste encore tant à découvrir. A explorer. Le musée de la paléontologie respire d'histoire à travers ses squelettes parfois très anciens, tandis que la découverte de l'anatomie de ses animaux (mammifères comme poissons ou vertébrés) insuffle la vie et une âme au grand bâtiment.

En me promenant entre les rangées de bêtes, souvenirs de temps anciens, c'est également les souvenirs du musée qui se racontaient sous mes yeux ébahis. Parquet en bois grinçant, verrière fuyante pour tout toit, seau pour récupérer l'eau de pluie d'une après-midi parisienne brumeuse... une visite en-dehors du temps, tout simplement.

Ici, il s'agit autant de flâner entre ses corps, parfois imposants, que d'en apprendre un peu plus sur l'histoire naturelle de notre belle planète.

Si vous connaissez Adèle Blanc-Sec, j'ai eu l'impression de plonger dans son univers, ou tout du moins dans le film, en 1912. (Ce dernier se déroule d'ailleurs à Paris au Jardin des Plantes)




Le Musée se compose de trois étages, chacun avec leur thématique propre. Le premier étage, si mes souvenirs sont bons, se concentrent plutôt sur les squelettes et os des animaux d'aujourd'hui avec lesquels nous partageons notre espace.

Les dinosaures se trouvent au 2ème étage pour les plus curieux. "Insignifiant" est le mot pour décrire ce sentiment qui nous étreint face à la puissance passée de ces bêtes. Des géants ont marché sur cette planètes il y a des millions d'années et il nous est bien rappelé que nous ne sommes que des nourrissons face à ces êtres.

Le dernier étage se consacre plutôt aux fossiles et autres curiosités sous verre sur des étagères à tiroirs datant du début du siècle. 

Je pense que c'est la première fois que j'ai été autant transportée par un musée d'histoire naturelle et d'Histoire tout court (hors sites "naturels" comme Lascaux par exemple, je parle ici de sites plutôt "artificiels"). Un réel dépaysement s'opère quand on entre dans ce musée et je ne saurais que trop le conseiller. 

Et marcher parmi ces êtres immortels.


Muséum d'Histoire Naturelle : Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée
2 rue Buffon
75005 Paris
Horaires
Ouvert tous les jours, sauf le mardi, le 25 décembre, 1er janvier et le 1er mai.
de 10 h à 18 h
Ouverture exceptionnelle les mardis 26 décembre 2017 et 2 janvier 2018.
01 40 79 56 01 / 54 79 

samedi 28 octobre 2017

[Vu à la TV] Penny Dreadful - La Série Pépite



Penny Dreadful a été une de mes séries pépites de cette année. Diffusée depuis quelques années, elle ne comporte que 3 saisons et 27 épisodes.

On y suit les aventures de Vanessa Ives, jouée par une Eva Green grandiose, dont la grande sensibilité au surnaturel l'a emmenée il y a déjà bien des années sur un chemin sombre et tortueux. 

En réalité, l'histoire est à la fois bien plus simple, sa meilleure amie Mina a été enlevé par des enfants de la nuit, et alliée de son père, et d'autres personnages recrutés pour leur spécialité, ils tentent de la sauver. Mais c'est également bien plus complexe car Vanessa possède un passé dur avec le surnaturel qui hante nos rêves, peuplent nos cauchemars et vit dans les nuits froides de ce monde.

Les scénaristes nous plongent dans une Londres industrielle et gothique ou arme à feu et vampires se croisent. On pourra également rencontrer les personnages les plus illustres de la littérature anglophone gothique comme Dracula, Mina, le Professeur Van Helsing mais aussi Lucifer, Frankenstein et sa créature ... Tous ses personnages se croisent, se rencontrent, s'allient ou non pour le plus grand bonheur du spectateur. La trame de l'histoire est parfaitement menée. Chaque élément, qu'il puisse sembler futile ou important, a son utilité. J'ai été captivée par l'univers qui prenait vie sous mes yeux avec simplicité et complexité, comme si je le connaissais depuis toujours. Les scènes et certaines planches sont à couper le souffle et entièrement surréelles, en adéquation avec l'univers scénaristique.




Le point fort suivant se trouve tout simplement chez les personnages et l'interprétation des acteurs. 
Tout d'abord les personnages: eux-aussi sont complexes à l'image de la fiction. Ils ont leur passé, leur histoire et leurs buts propres, parfois égoïstes. S'ils s'entraident c'est parce que chacun y trouve son compte. Ils le savent tous et il n'y a pas de faux semblants. Leur personnalité est mordante et loin d'être manichéenne. Bien que s'associant pour sauver Mina des griffes du Mal, ils ont tous leurs bons et leurs mauvais côtés: parfois généreux, souvent tenter de céder à la facilité et à la tentation, parfois puérils et mesquins mais toujours bons. Nos héros principaux sont de vraies personnes à part entière.




Quand au casting qui donne vie aux personnages, il est juste... Wahou ! Admirable et fantastique ! C'est un pur régal pour les yeux. Eva Green est impressionnante tant par sa performance et sa beauté. Elle incarne entièrement Vanessa Ives et je ne peux imaginer une autre actrice pour ce rôle. Les rôles masculins sont tout autant bluffants. Harry Treadaway, jouant Victor Frankenstein scientifique drogué, à la fois innocent et pur de cœur malgré son obsession de la mort est touchant, tandis que Josh Hartnett joue parfaitement son rôle de gentleman mystérieux et protecteur dont la foi permet aux autres de poursuivre leur quête  - et puis Josh Harnett quoi ;) Mention toute spéciale à Rory Kinnear qui joue la créature de Frankenstein, le personnage qui a le plus évolué tout au long de l'histoire et dont le développement m'a touchée et frappée par sa justesse. L'interprétation de tant de violence, d'amour, de rage, d'espoir et de poésie qui habitent dans ce seul homme est époustouflante. Il vibrait des émotions, de la cruauté et de l'injustice qui ont pu animer la Créature.




Comme j'ai déjà pu le dire, il s'agit pour moi d'une pépite à découvrir d'urgence. Une pépite qui s'accorde d'autant plus avec le temps et l'humeur d'Octobre.
Besoin d'une autre raison ? Allé je vous en offre 2 pour le prix d'1 ! #Labonneaffaire La première ? La série est terminée et ne compte que 27 épisodes, dont vous pouvez trouver l'intégralité sur Netflix. Une pépite à savourer donc. La deuxième ? Josh Hartnett: un plaisir pour les yeux ;)


jeudi 26 octobre 2017

Le Clan Seeker - Arwen Elys Dayton


La nuit où Quin Kincaid prêtera Serment, elle deviendra ce que pour quoi elle s'est entraînée toute sa vie : une Seeker. Cette destinée est son héritage et un honneur. En tant que Seeker, Quinn se battra aux côtés de ses deux plus proches compagnons, Shinobu et John, dans le but de protéger les faibles et les opprimés. Ensemble, ils représenteront la lumière d'un monde obscur et ténébreux. Et Quinn sera avec le garçon qu'elle aime, qui n'est autre que son meilleur ami ... Mais la nuit où Quin prête finalement Serment, tout bascule. Son rôle de Seeker n'est pas du tout comme elle l'avait prévu. Sa famille n'est pas ce qu'elle prétendait être. Même le garçon dont elle est amoureuse n'est pas celui qu'il laissait montrer. Et, maintenant, il est trop tard pour faire marche arrière.



Je pense que ce livre mérite bien 3/5. Un 3 pour encouragement.
En effet ce n’était pas gagné dès le début, mais à force de persévérance, j’ai vraiment accroché à la fin de l’histoire qui décolle vraiment, qui gagne en enjeu et en profondeur. Rien que pour ce final, et la suite que l’auteure nous promet, je lirai ces romans.

Au début, j’ai été un peu perdue. L’histoire se déroule en Ecosse, il y est question de château en ruine, de petite communauté, d’étable, de ferme, de chevaux, de moutons… Je me dis que l’histoire se déroule dans un passé médiéval (Merci les clichés). Mais ensuite, on me parle de cinéma, de Londres, de téléphone portable… peut-être que l’histoire se déroule seulement à la campagne à notre époque (Rebonjour les clichés, pour la petite info je suis de la campagne... comme quoi !). Finalement des éléments de science-fiction s’ajoutent à la mixture. Là je suis totalement perdue, et clairement ne pas savoir dans quel monde, quel type univers me placer me dérange. S’agit-il du futur ? D’un univers parallèle se déroulant à notre époque ? Je suis perdue et le début prend un peu de temps à décoller réellement.

Heureusement au fur et à mesure que l’on avance dans le roman on découvre une mythologie riche et un univers passionnant. Au fil de la lecture de nouvelles questions se posent, exacerbant ma curiosité : qui sont les Seekers ? Que leur est-il arrivé ? Qui sont les autres clans ? Comment sont nés les Effraies et quels liens exactes existent avec les Seekers ?

Plus que la mythologie ce sont les personnages qui deviennent intéressants. Quinn m’a tout de suite plu. Elle est forte, intelligente et sensible. Sans être niaise s’il vous plait ! Que demander de plus de la part d’une héroïne ? Même si le début de triangle amoureux m’a un peu fait peur au début.
Peu d’intérêt pour Shinobu au début mais j’ai appris à l’aimer et à le voir comme le personnage fort de cette histoire. Pâle au début du roman, à la fin il est plein de couleur, resplendissant et se transformant en personnage multicolore qui me semble incontournable pour la suite.
Quant à John, autant le dire tout de suite, il m’a gonflée au moins du milieu à la fin (rien que ça) par rapport à ses actes ou même à ses réflexions. Mais je trouve que c’est aussi cela qui le rend intéressant. Mis en perspective à côté du grand méchant cruel de l’histoire, clairement du mauvais côté, on voit John prendre de l’assurance et être tirailler entre « le bien et le mal », la justice et la vengeance, le devoir et l’amour. L’enfer est pavé de bonnes intentions, et John est loin d’être un personnage conventionnel.

Finalement, c’est un roman qui avait commencé en demie teinte pour moi. Les personnages ne m’intéressaient que trop peu et le fait de ne pas pouvoir positionner l’univers me dérangeait fortement (mon esprit cartésien sans doute ?). Seulement, la mythologie atypique qui change des vampires, loups garous et autres compères donnent matière à un roman passionnant et qui laisse présager une suite encourageante. Le développement des personnages et les liens entre eux me semblent aussi plein de promesses et sort des sentiers battus que l’on a pu voir se développer depuis l’avènement de Twilight.

En conclusion, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire et à apprécier réellement les personnages, mais la suite que l'on nous promet, et l'univers riche qui est dévoilé (bien que atypique et un peu confus) me donne envie de poursuivre ma lecture et de me plonger dans le tome suivant.


Le + : Des personnages attachants, et des relations qui sortent des sentiers conventionnels à mon goût 
Le - : Un décor mal implanté, une histoire qui tarde à se mettre en place


MA NOTE


Dans la même série:
Livre I
Livre II
Livre III


mardi 24 octobre 2017

Avant Toi - Jojo Moyes




Si le temps est compté…
Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l’Angleterre dont elle n’est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l’accueil glacial qu’il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l’accident qui l’a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.







Mitigée et ambivalent: un bon résumé pour ce que j’éprouve après avoir lu ce roman.

J’ai dévoré le livre, impossible de le poser avant de l’avoir terminé. J’ai ainsi été emballée par l’histoire poignante, le thème peu abordé dans ce type de roman et certains personnages m’ont également intriguée
.
Ici nous suivons les personnages du point de vue de Lou, et une fois de temps en temps, de 4 des autres personnages secondaires. J’ai trouvé cela intéressant. On évite ainsi l’écueil du manichéisme où l’on découvre tout d’un point de vue unique et étroit d’esprit. Cela apporte une vision nouvelle et fraîche: un nouvel éclairage tout au long de la romance.

J’ai aussi adoré l’histoire. Il n’y a ni de pitié mal placée, ni trop de bons sentiments, ni d’aspects moralisateurs et « je sais tout ». Le livre arrive à partager d’une façon assez égale deux visions et deux opinions qui ouvre les yeux sur la réalité du handicap. C’est bête, mais je ne savais pas que c’était l’ensemble du corps et non pas seulement les muscles qui cédaient à cause de la paralysie mais également le système immunitaire et certains organes qui sont touchés. (Ce qui une fois écrit et mis à plat paraît évident). Du coup, j’ai aimé que le livre ait cette dimension instructive et donne un point de vue plutôt global du handicap.

C’est cette histoire-là particulièrement que je trouve la plus intéressante, le débat sous-jacent autour du suicide assisté, de l'euthanasie, du handicap et le regard des autres, que nous, la société, posons sur les personnes handicapées.

Cependant de nombreux points négatifs sont venus perturbés ma lecture dont la traduction. J'ai eu un sentiment de gêne et d’embarras... comme une impression que quelque chose s’était perdu lors du passage de l’anglais au français. Certaines fautes et erreurs qui n’ont pas été corrigées. Surtout pour moi qui lit parfois en diagonal… Alors si je les repère … !

Concrètement j’ai vu de meilleures histoires d’amour et romances que celle-ci. Je l’ai trouvé bâclée. Je voulais la vivre cette histoire ! Mais je n’ai pas réussi à m’y immerger entièrement. Je l’ai donc trouvée légère et rapide. On ne connait pas assez Will. A mon goût, il a été le grand oublié de l’histoire. Il est au centre du roman mais en refermant le livre je me suis rendue compte que je ne le connaissais pas vraiment. Comme Lou, en fait. Elle ne le connaît pas, mais s’y attache. Le lecteur suit le même développement et le même attachement que Louise: seulement en surface. Lou était également un peu trop passive selon moi. Ce qui est aussi un thème de ce roman : la lâcheté et la peur de vivre où le fait de sortir de sa zone de confort pour vivre, tout simplement.

Surprise aussi par les petites disputes infantiles et puériles qui reviennent assez régulièrement entre Lou et sa sœur. Un détail qui cependant m'a quand même bien fait tiquer. Bien que cela fasse partie du quotidien de la famille lambda, il m'a semblé que cela tombait comme un cheveu sur la soupe, sans rien apporter au développement de Lou et sans étoffer l'intrigue.

C'est certainement une des premières fois que je vais dire cela mais après avoir vu la bande annonce du film qui est sorti courant 2016, et que je me passe en boucle, celui-ci me donne vraiment envie. Le film semble meilleur que le livre.

En conclusion, il s'agit d'une lecture mitigée. Oui pour le thème, non pour la romance et les personnages. Je dois quand même bien avouer que j’ai envie de lire le 2nd tome qui est déjà sorti afin de savoir comment l'auteure s'est renouvelée et ce qu'elle peut apporter de nouveau à son personnage féminin.

Le + : Des thèmes complexes, originaux et intéressants
Le - : Des personnages sans profondeur et une romance bâclé et un défaut de traduction


MA NOTE


Dans la même série :
Tome 1 : Avant toi
Tome 2 : Après toi


dimanche 22 octobre 2017

Grandes Légendes de la Pensée - Henri Pena-Ruiz






Le nez de Cléopâtre qui a changé le monde, le feu de Prométhée, la chute d'Icare... 
Ces mythes et histoires sont à l'origine même de notre civilisation. Peut-on mieux définir l'amour-passion qu'en évoquant Tristan et Yseut ? ou l'aveuglement par l'histoire si connue d'Œdipe ? Henri Pena-Ruiz nous invite, comme dans une conversation entre amis, à réfléchir sur les conquêtes de la culture et de la technologie, le bonheur illusoire ou la paralysie de l'indifférence.






Etudié en cours, je l'avais déjà beaucoup aimé à ce moment. J'ai eu le plaisir de le redécouvrir récemment.

Je préviens tout de suite, cette chronique sera assez courte, à l'image de l'essai qui ne fait "que" 183 pages. Mais 183 pages bien menées et efficaces.

Décomposé en grandes thématiques, le roman peut se lire dans n'importe quel ordre si on le souhaite bien que celui-ci soit découpé dans un ordre particulier. On peut ainsi y découvrir:
- L'invention de l'homme 
- Le temps de vivre
- Le sortilège des passions
- Le monde imaginé
- Les vertiges de l'action
abordées au travers de mythes et de légendes qui ont bercés notre enfance: Prométhée, le chant du cygne, Don Quichotte, le Rubicon etc.

Nous en connaissons beaucoup, avons découvert certains à l'école, en avons entendu parler pour d'autres à travers les contes et l'imaginaires collectif, mais ce qui fait la force de cet essai, c'est la perspective et la réflexion qui sont amenées par l'auteur. 

Le point de vue et les thèses amenés par le philosophe Henri Pena-Ruiz sont abordés avec structure, calme grâce à une plume élégante. Il nous amène à réfléchir sur ces mythes qui nous ont accompagnés une grande partie de notre vie et repris encore aujourd'hui dans les discours, les romans et les intrigues de la vie quotidienne. Il nous invite à les redécouvrir avec une perspective contemporaine.

C'est un essai intéressant et complet que je recommande, pour une lecture d'une traite ou seulement pour grignoter quelques légendes de ci de là.


"Dans un style sobre, souvent poétique, l'auteur, à travers ce livre d'initiation, conduit le lecteur à passer de la passive contemplation à l'observation critique. C'est donc à ce titre un manuel de sagesse."
Le Monde Diplomatique


Le + : Un aperçu pédagogue et ludique sur les grandes légendes et mythes qui ont construit notre civilisation (plutôt occidentale)
Le - : Difficile de mettre un "-" pour un essai et une réflexion philosophique


MA NOTE
 

mercredi 11 octobre 2017

[Mon Avis...] #1 - Je vends chez Gibert Joseph



Ma bibliothèque, bancale depuis un déménagement malencontreux, me soufflait depuis un petit moment déjà qu'il était temps de faire du tri et de se débarrasser de quelques livres.

En cherchant des solutions pour les vendre, j'ai découvert plusieurs revendeurs qui pourrait me convenir:
- Gibert Joseph, présent dans toute la France (ville spécifique), réseaux en magasin et en ligne
- Momox (réseau en ligne)

Et au hasard d'instagram: Culture Trock à Annecy, où j'habitais sur le moment. Je suis allée y faire un tour avec d'autres romans. La boutique est vraiment pas mal, assez petite et toute mignonne et les vendeuses très sympas ! Elles ne reprennent que des livres récents et de très bonne qualité, gage de trouver de petites pépites bien conservées dans les rayonnages.

J'ai donc étudier toutes ces options afin de trouver celle qui me conviendrait le mieux. A savoir que Gibert Joseph et Momox offrent des applications mobiles permettant de scanner les livres que vous souhaitez vendre. Celles-ci permettent:
- de connaître les livres qui pourront être repris à la vente et la valeur potentielle pour une vente en ligne
-  la reprise et la valeur potentielles de vos livres si vous souhaitez les déposer en magasin comme moi

Je suis ensuite partie à la pêche aux informations ie avec mon ami Google, et voir les avis des utilisateurs. Globalement c'était plutôt mauvais. Des deux côtés.  Des refus sans raison. Des pertes de livres car il est plutôt difficile de les récupérer une fois envoyer.






Par praticité, me trouvant sur Paris, je me suis dit que Gibert Joseph et la solution du dépôt en magasin seraient les meilleures options, tout en privilégiant la vente en ligne par scan. (Momox se trouvant en Allemagne je crois et donc demandant dans tous les cas un envoi postal.)

Une fois décidée, je passe à l'attaque. Je scanne, je scanne, je scanne et c'est pas moins de 16 livres et une cagnotte de presque de 60€ que je constitue sur l'application de Gibert Joseph.

Vous pensez bien que j'en suis très contente.






Je suis passée par plusieurs phase honnêtement. De l'excitation de vendre mes livres et de me créer un petit budget pour acheter d'autres livres *en ces temps difficiles de vie étudiante*, puis peur de me faire avoir, de perdre des livres pour rien, et donc le doute et l'hésitation de poursuivre la démarche. En sachant que j'avais déjà tout rentré dans l'application, imprimer les bordereaux, trouver un carton etc. autrement dit: bien engagée quoi.

J'ai donc décidé de passer en boutique, d'oublier la vente en ligne, au risque de revendre mes livres moins chers ou même d'en vendre moins. (Il faut savoir que Gibert Joseph magasins et Gibert Joseph boutique en ligne ne sont pas centralisés et que les reprises et les montants sont fonction des demandes en magasin ou en ligne.)

Je me rends donc en magasin. Il y a 2 fils: une pour moins de 15 livres et une pour plus. Et j'ai donc sur moi... *roulement de tambours* 16 livres !

On était samedi matin et il y avait pas mal de monde. Après 15mn, les personnes avec moins de 20 livres peuvent passer dans l'autre fils à l'étage. Aléluia !

La femme qui m'accueille est très gentille et agréable, m'explique le processus et commence à scanner les livres. Au final ce sont 12 livres qui sont repris pour un total de presque 46€ majoré de 20% car je l'ajoute à ma cagnotte.
Les 4 qui me sont refusés ne sont pas repris pour le moment car trop de stocks mais je peux revenir plus tard pour essayer de les vendre.

Finalement, je suis très contente de cette vente et de cette solution bien pratique pour renouveler sa bibliothèque. Si je suis encore sur Paris, je recommencerai avec plaisir l'expérience de revente en magasin !




[Petit disclaimer: ceci n'est pas un article sponsorisé de quelques façons que ce soit. J'y donne mon avis honnête et sincère, concernant ma première vente chez Gibert Joseph Paris]


mercredi 4 octobre 2017

[A la découverte...] #1 - Art Ludique : l'Aube des Super-Héros


"Art Ludique-Le Musée, en collaboration avec DC Entertainment et avec la participation de Warner Bros. Consumer Products présente « L’Art de DC – L’Aube des Super-Héros », une exposition unique au monde qui rend hommage à l’histoire de DC et à ses iconiques Super-Héros et Super-Vilains tels que Superman, Batman, Wonder Woman et le Joker qui sont à l’origine d’une véritable mythologie contemporaine.

Création originale de l’équipe d’Art Ludique-Le Musée, «L’Art de DC – L’Aube des Super-Héros», dévoile plus de 250 planches originales historiques, plus de 300 œuvres de recherches pour le cinéma et de nombreux costumes et accessoires véritables des films."




Samedi 1er Juillet (il y a don c déjà quelques temps), je me suis enfin décidée avec une amie à aller voir l'exposition en cours de Art Ludique.

Ce qu'il faut savoir c'est que le musée Art Ludique, plutôt centré autour des films d'animation et des comics, a toujours eu et proposé des expositions qui m'ont intéressée. Dernièrement, ils ont pu exposer autour de Pixar, l'Art des Super-Héros Marvel, les Dessins du Studio Ghibli, Aardman, l'Art dans le jeu vidéo, Disney, Blue Sky etc. Des sujets variés, des thèmes ludiques pour le plaisir des yeux.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'exposition de manière générale. L'exposition est très bien découpée et décomposée en 3 grandes parties: Superman, Batman et Wonder Woman, pour terminer avec un aperçu de la Justice League. Chaque salle recrée l'ambiance du Super-Héro mis en avant.

On passe ainsi d'une ambiance plus légère, d'abord manichéenne de Superman, à l'univers très sombre et tiraillée de Batman, au self-power de Wonder Woman, toujours très impressionnante.


La force de l'exposition selon moi, c'est que l'on navigue dans les différents supports: films, comics, jeux-vidéo ... il y en a pour tous les goûts. De ce fait, les planches, les extraits, les dessins... parleront forcément aux visiteurs puisque ces personnages ont bercé l'enfance de certains, ont accompagné l'adolescence d'autres et ré-enchanté les vies adultes.

Les planches s'accompagnent d'explications et de faits que l'on ne connait pas forcément. Certains m'ont surpris. DC a inspiré d'autres univers bien connus, pour lesquels je n'aurais pas fait le lien intuitivement. J'avoue avoir pris un audioguide - gratuit - que j'ai à peine écouter car la visite est déjà assez longue.

On se laisse emporter par la visite et on plonge dans l'univers et l'ambiance des dessins.

Une visite que je ne regrette pas ! Mention spéciale à la vidéo de la fin qui m'a procuré quelques petits frissons !




Musée Art Ludique
344 quai d'Austerlitz
75013 Paris
31 Mars au 7 Janvier 2018
Prix: 16€ plein tarif / 13,5€ tarif étudiant


Y êtes-vous déjà allé ?
Souhaitez-vous la visiter ?  Pour cette expo ou une autre ? :)