lundi 12 novembre 2018

La Disparition de Stéphanie Mailer - Joël Dicker

La disparition de Stephanie Mailer - Joël Dicker

30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l'Etat de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers : le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu'une passante, témoin des meurtres. L'enquête, confiée à la police d'Etat, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l'appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration. Mais vingt ans plus tard, au début de l'été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu'il s'est trompé de coupable à l'époque. Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses. Qu'est-il arrivé à Stephanie Mailer ? Qu'a-t-elle découvert ? Et surtout : que s'est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ?




MON AVIS

La Disparition de Stéphanie Mailer s'était pour moi l'occasion de renouer avec Joël Dicker. J'avais adoré La Vérité sur l'affaire Harry Québert, même s'il n'allait pas au bout de ses idées, tout comme Les Derniers Jours de nos pères qui m'avait émue et remuée, Le Livre des Baltimore, m'avait laissée plus sceptique.

A sa quatrième de couverture, le pitch de départ rappelle La Vérité sur l'affaire Harry Québert : une petite ville balnéaire des Etats-Unis, un drame d'une autre génération, un mystère de notre époque qui fera resurgir la vérité. De quoi me plaire ! Et je ne fus pas déçue. J'ai retrouvé l'ambiance de L'affaire Harry Québert.

L'intrigue laisse la place au suspense, tout en alliant des personnages attachants. Je ne les ai pas trouvé caricaturaux comme j'ai pu le voir sur Livraddict. Le roman est bien construit et addictif, les pages s'enfilent de manière rapide. Il y a plein de fils directeurs qui rythment l'intrigue avec des ramifications bien différentes, qui vont certainement s'entrecoupé à un certain niveau, que ce soit au niveau de l'enquête ou personnel.

Mais j'ai trouvé qu'il y a avait trop de flashbacks sur le protagoniste principal. Cela sert à mieux le connaître mais ne sert pas forcément le sujet principal.

La conclusion m'a bien plu, contrairement à d'autre, bien qu'assez rapide sur la révélation de la fin. Je me suis sentie menée en bateau tout au long du roman. J'ai douté, puis j'ai été certaine de mes certitudes, puis j'ai douté, et certaine et douteuse... Une preuve de l'intrigue bien construite

Sur la forme, j'ai été gênée par les coquilles présentes... Je ne suis pourtant pas du genre à les voir mais là il y avait carrément des mots manquants ou en trop... apparemment il y avait même eu une erreur de nom sur la révélation de la fin dans un premier temps !

C'est un moment assez agréable que j'ai passé avec les personnages et j'ai aimé l'intrigue policière très familière mais qui globalement fonctionne. Je l'ai trouvé moins bon que La vérité sur l'affaire Harry Québert mais meilleur que Le Livre des Baltimore qui m'avait presque ennuyée.

En bref, pas un chef d'oeuvre mais un bon passe temps. Je maintiens qu'il faut lire Les derniers jours de nos pères et La vérité sur l'affaire Harry Québert


Le ↗ : Une trame similaire à son précédent best-seller

Le  : La facilité de thème, les coquilles



MA NOTE




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